Nous avons tous des lunettes de vie vissées sur le nez. Il est rare que nous les enlevions et nous y sommes tellement habitué·e·s que nous n’avons souvent plus conscience de leur existence.
Avec ces lunettes, nous voyons la vie à notre façon, unique et personnelle.
A cause de ces lunettes, il nous est souvent devenu impossible d’être objectif·ve : ces lunettes colorent instantanément, automatiquement, tout ce que nous vivons.
Elles nous ont été posées sur le nez par nos parents, nos proches, notre éducation, notre histoire, ou encore nos expériences, entre autres.
Nos pensées déterminent les couleurs données au monde par nos lunettes de vie
Les événements d’une vie sont, en tant que tels, neutres.
Ce sont les pensées que chacun·e d’entre nous a sur les circonstances de sa vie qui, par les émotions qu’elles suscitent en lui·elle, colorent sa façon de voir le monde et de le ressentir.
Ainsi, s’il y a un embouteillage sur la route pour aller travailler le matin, ce qui est un événement objectif, X y trouvera matière à voir la vie en rouge colère (“J’en ai marre, tous ces automobilistes débiles qui ne savent pas conduire !”) tandis que Y ne sera pas troublé pour un sou et verra la vie en rose (“Chouette, j’ai du temps pour écouter mon podcast préféré”).
Il n’existe pas de vérité vraie unique et incontestable pour tous. La vérité : chacun la sienne, en fonction de celui·celle qui interprète les événements de la vie.
Nous sommes maître·sse·s des couleurs de notre vie
Le merveilleux est que chacun de nous a plein contrôle sur ses pensées.
Si, si !
Absolument rien ni personne d’autre que nous-même n’a de prise sur vos pensées.
Je. tu. il. elle peut décider de voir la vie en rouge colère ou en rose bonbon, en vert amande ou en noir profond.