Il me tient tout particulièrement à cœur de vous amener à prendre chaque jour un peu plus la mesure que c’est VOUS qui tenez les rênes de votre propre vie.
C’est vous et vous seul·e qui êtes auteur·trice de vos pensées, qui les entendez, qui les connaissez, qui les choisissez, qui les refusez, qui les oubliez.
C’est à vous et à vous seul·e que ces pensées amènent le rose aux joues, font monter la colère, incitent à exploser de rire, fondre en larmes, se jeter dans ses bras, prendre une décision.
Les autres peuvent affecter votre corps, directement (par la violence par exemple ou plus agréablement par le contact, les soins) ou indirectement (par le soin qu’ils mettent à produire la nourriture qu’ils vous procurent ou négativement les contaminants qu’ils utilisent, par exemple).
Les autres peuvent agir sur les circonstances de votre vie : vous voler votre téléphone, refuser de payer une pension alimentaire qui vous est due, oublier encore une fois de vous restituer à temps leur part de travail dans un projet collectif, nourrir un climat tendu voire odieux par leur comportement, vous apporter en soutien indéfectible, veiller (ou pas) à ce que votre environnement soit accueillant et serein.
Mais c’est quand même vous et vous seul·e qui choisissez vos pensées.
C’est vous qui les contrôlez, et donc c’est à vous qu’il appartient de choisir ce que vous nourrissez en vous.
C’est pour cela qu’à événement ou situation identique, chacun·e de nous aura une réaction différente, unique : la sienne.
Il me dit que je suis idiote ?
Je peux penser (rayez les mentions inutiles… ou pas !) :
c’est drôle
c’est méchant
il est méchant
c’est faux
il a raison
ok, je fais ma valise et je le quitte
c’est sa pensée mais pas la mienne
etc.
Je pense ce que je veux ! Je suis la boss de tout ce qui me passe dans la tête, et vous tout autant.
Certes, nous ne faisons pas tout ce que nous voulons, et nos pensées n’ont d’influence sur les autres et notre environnement que si ces derniers le veulent aussi et si objectivement cela est possible. Je ne suis pas en train de vous dire que vous êtes tout·e puissant·e non plus ! Et c’est tant mieux, car cela signifie qu’aucun·e autre n’est tout·e puissant·e à votre égard non plus ! Bonne nouvelle, non ?
Je vous invite chaleureusement (quoiqu’avec insistance 😉 ) à faire ceci cette semaine :
Ecoutez-vous penser aussi souvent que possible.
Prenez conscience de tout ce flot qui vous appartient en secret, que personne d’autre que vous n’entend tant que vous ne l’exprimez pas. Notez tout ce qui vous passe par la tête sur une feuille ou dictez-le à votre téléphone, si vous pouvez, autant de fois que possible dans la journée.
Jouez à pensez autrement
Jouez à penser autre chose que la première pensée qui vous vient en tête.
Par exemple, si quelqu’un vous dit quelque chose qui vous blesse et vous pensez instantanément “je le déteste”, prenez le temps de chercher ce que vous pourriez penser d’autre (“il est énervé”, “il a ses raisons”, “il exprime son point de vue”, “je m’en fiche”, “quel crétin”, “je suis nulle”, “tiens c’est rigolo” etc.)
Prenez conscience que penser autrement, c’est ressentir autrement.
Chaque pensée est source d’émotion(s). “Je le déteste” peut être source de colère ou vous laisser de marbre, “il a ses raisons” peut générer de la honte en vous ou du calme, etc.
Prenez le parti de choisir de penser ce qui vous apporte les ressentis les plus agréables et qui va dans le sens de la vie que vous avez envie de vivre.
Oubliez le reste. Choisissez et nourrissez-vous souverainement de ce qui vous fait du bien.
C’est VOTRE pouvoir, et il est merveilleux.
Ce n’est pas facile de changer “les choses”, mais ce peut être simple de faire chaque jour un petit pas.