Aimez-vous.
Dès à présent, sans attendre (une fête, une date, une année, une bonne raison, un poids sur la balance, un chiffre d’affaires récolté, une réussite à un examen, quelque chose en + ou quelque chose en moins), aimez-vous.
Pas quelqu’un d’autre, hein, aimez-VOUS !
Maintenant.
Les autres attendront.
Aimez-vous tel.le que vous êtes.
Quelles que soient vos circonstances.
Sans condition.
“Hahaha, elle est marrante celle-là… mais moi j’y arrive pas !”
“Je veux bien dans le principe, m’enfin qu’est-ce que ça va changer en vrai?”
“No way, je ne suis pas aimable et puis ça m’emmerde ces trucs à la rose”.
Je vous entends.
Moi aussi.
Et malgré tout : aimez-vous quand même. (oui oui, ajoutez “bordel !” si ça vous chante, vous faites ce que vous voulez #ledroitdêtrevous !)
De l’espace pour laisser passer
Lorsque nous décidons de nous aimer nous-même, de devenir et rester notre allié.e en toute situation, dans toutes les situations, nous nous mettons en phase avec des vibrations à haute fréquence qui ouvrent nos mondes, ouvrent nos consciences, ouvrent nos coeurs.
Nous avons alors de l’espace pour ce qui se présente à nous, de l’espace pour laisser passer ce qui se présente à nous et en nous, sans s’y attacher, s’y identifier.
Cet espace nous permet de nous accueillir nous-même dans une alliance de plus en plus profonde, plutôt que dans le jugement ou la résistance.
Et plus nous nous accueillons nous-même, plus il nous est aisé d’accueillir l’autre.
S’aimer est clé. C’est le sésame pour aimer autrui et pour aimer la vie, pour contribuer à un monde d’espoir et de tolérance, d’acceptation et de compassion, de discipline aussi et de courage.
À quoi ça ressemble ?
- à se parler gentiment et poliment,
- à se traiter comme le.la meilleur.es de ses ami.es,
- à s’autoriser la compassion envers soi,
- à côtoyer des gens qui vous font du bien et à ne PAS côtoyer ceux qui ne vous font PAS du bien,
- à s’autoriser tout ce que l’on autorise à autrui parce qu’on a conscience qu’autrui est humain et que c’est ok : ça vaut pour soi tout autant,
- à s’autoriser de la douceur, de la lenteur, du flou, du vague, du creux, du malaise, du mal-être, quand c’est là, sans chercher à s’y plonger ou à les provoquer, mais juste parce que c’est là.
- à faire avec ce qui est vraiment là pour soi et en soi, là maintenant, ici, ainsi, même si on n’y comprend rien ou qu’on en crève de changer d’ici maintenant ainsi…
- à se “lâcher la grappe”
- à se laisser pleurer et s’abandonner au plaisir
- à s’autoriser TOUTES les émotions et TOUS les ressentis qui passent, sans se poser la question de leur légitimité : TOUT CE QUI TRAVERSE NOS CORPS EST MESSAGE, et on n’a pas à se poser la question de la “légitimité” d’un message.
- à dire OUI quand on veut et NON quand on veut, et à revenir dessus si on veut parce qu’on est vivant donc mouvement et que c’est ok.
- et plein d’autres trucs encore…
Ce à quoi ça ne ressemble pas
- à se traiter de tous les noms
- à se laisser penser et entendre dire du mal de soi, des trucs qu’on n’accepterait même pas de penser, encore moins de dire, au sujet de nos êtres humains préférés, de nos enfants par exemple,
- à se faire mal,
- à aller regarder chez autrui alors qu’on sait bien qu’après on va se sentir mal, nul, exaspéré, honteux,
- à côtoyer des gens qui vous font vous sentir mal, pas à la hauteur, bête, dans l’erreur, incapable, malaimé, pas entendu, pas vu,
- à croire que “si ceci” ou “quand cela”, alors on pourra s’aimer et être aimé.e, comme si on était aimable sous conditions.
Ce n’est pas facile.
C’est le moins que l’on puisse dire.
On a tous toutes sortes de réflexes, schémas, habitudes de faire ou de penser, blessures, croyances automatiques qui nous coupent de cet amour inconditionnel qu’on éprouvait enfant, sans se poser de question.
On a appris à faire ainsi pour toutes sortes de raisons, et notamment pour se protéger, au fil du temps, et nous éviter de souffrir encore plus.
S’aimer, apprendre à s’aimer, est un processus, parfois trèèèèèèès lent.
La bonne nouvelle est que, comme tout processus, ça commence par une décision : celle de débuter ledit processus.
Cette décision de s’aimer soi est le sésame pour aimer autrui et pour aimer la vie.
Je vous embrasse fort, et je m’engage avec vous à m’aimer encore mieux, encore plus, j’en ai besoin.
Belle fin 2024 ! Que 2025 soit l’année de l’amour véritable de vous-même !