Entre le.la Vous d’hier et le.la Vous de demain, il y a souvent une rivière des misères à franchir. Et vous êtes peut-être jusqu’au cou dans cette rivière en ce moment-même. C’est normal, ce n’est pas grave. Pendant des années, des décennies, votre cerveau a fonctionné selon certains programmes, ou modèles, dont il a cru (ou on lui a fait croire) qu’ils étaient nécessaires à votre survie, à votre acceptation par le groupe, à une utilisation optimale de votre énergie. Pour passer à autre chose, à une autre version de vous-même, pour vous déprogrammer et choisir de nouvelles modalités d’expression de votre âme, vous devez créer de nouveaux schémas, de nouveaux chemins neuronaux, une nouvelle physiologie liée à un nouvel état d’esprit. Voilà que vous vous révélez à vous-même sous un nouveau jour, une nouvelle identité, que vous oser envisage d’occuper une autre place dans le groupe (à vos yeux tout du moins), de mobiliser autrement votre énergie. C’est inconfortable, parce que nouveau, différent, inquiétant. “Et si j’échouais ?””Non mais là tu ne vas pas oser quand même ???””‘T’es folle.””C’est perdu d’avance.”,”Ils vont te rejeter.”etc. Rester dans l’ancien, le connu, l’éprouvé, a sa part de confort, alors même que vous y êtes malheureux.ses, M. ou Mme Petite. L’envie de ne pas prendre (trop) de risques est puissante et normale. Une part de votre cerveau vous fait croire qu’autre chose que la répétition sans fin de ce que vous et vos aïeux et votre groupe social ont vécu est à jamais impossible. Seul ce qui est connu, déjà éprouvé comme supportable (par vous, par votre groupe d’appartenance), non mortel, vous est présenté comme possible. A ce possible (pensée) est associée une émotion : le confort. Ça paraît fou parce que vous êtes peut-être vraiment malheureux.se là où vous en êtes, et la part de vous qui veut que cela change est peut-être très bruyante. Mais c’est ainsi : une part de vous est rassurée par le connu et le déjà validé et n’a pas du tout envie d’embrasser l’inconnu et toutes les émotions très inconfortables qui vont avec quitter le nid et le groupe. Alors, entre ce confort (illusoire) et votre installation solide dans le monde d’après auquel vous aspirez, il existe ce qu’en coaching on appelle la rivière des misères, the river of misery : un passage dans lequel vous vous sentez potentiellement encore plus mal et misérables et perdu.e.s qu’avant. C’est normal. Vous vous proposez de quitter une rive pour en rejoindre une autre sur laquelle TOUT est possible. Y compris le pire que votre cerveau va avoir envie d’imaginer, pensant que prévoir le danger permettra de l’éviter. Courage. Vous ne vous noierez pas dans la rivière des misères.Mais vous n’atteindrez jamais l’autre rive si vous ne la traversez pas. Continuez de vous auto-conduire vers l’autre rive. Une fois qu’elle sera pleinement investie, cette autre rive, vous pourrez souffler un peu … jusqu’à la prochaine rivière des misères que vous choisirez de traverser pour continuer à évoluer ! N’écoutez pas votre cerveau qui vous dit que c’est fichu, continuez à avancer, chaque pas vous rapproche de l’autre rive, même si une petite voix en vous prétend le contraire ! Continuez à faire un pas devant l’autre, il n’y a que ça qui compte. Un jour, vous serez sur l’autre rive de votre vie et vous aurez tout un nouveau territoire à explorer avec joie et curiosité. Chacun de vos pas en avant vous en rapproche. Je vous embrasse, Florence Je vous aide à vous aimer et à oser être le.la vrai.e VOUS. Vous en avez envie ? Parlons-en. |
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